Message d’espoir

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Macron, pour cinq ans, pour mille ans… Le peuple a voté. Je sais qu’ « on aurait préféré Marine à ce maniaque ».

Mais il n’est pas temps de se morfondre et de se laisser abattre. Le combat de demain sera dur, sans doute. Il continue. Il ne s’arrête jamais d’ailleurs.

Voilà ce qui me fait peur dans les élections : quand on vote pour Z ou pour Marine… J’ai peur qu’on n’espère pas plus que la fin de la tyrannie macronienne. J’ai peur que l’esprit bourgeois ne nous rattrape après qu’on ait bravement passé des semaines dans le froid à battre le pavé, à militer, à « gueuler » des insanités sur Macron jusqu’à s’en casser la voix.
J’ai peur que la flamme brûlante ne s’éteigne soudain parce que le candidat espéré n’a pas gagné et qu’on retombe assis dans notre canapé. J’ai peur qu’on oublie, même si le candidat espéré gagnait un jour, que « nous voulons un paradis », oui, mais « un paradis difficile, dressé, implacable. Un paradis où l’on ne se repose jamais et qui ait dans l’embrasure des portes des anges avec des épées ». J’ai peur qu’on oublie qu’on doit se battre toujours, être sur le qui-vive sans cesse et que notre pays, notre peuple mérite bien plus que la fin de la tyrannie macronienne. J’ai peur que le brave gaulois n’évolue pas en preux chevalier, sans peur et sans reproche, j’ai peur qu’il retombe dans sa condition de mouton.

Alors non, pas de larme, pas d’amertume, pas de désespoir, pas un soupir même ! Mais de la fierté plutôt, de la grandeur, du défi, de l’insolence même ! L’heure est à la force et à l’endurance. On n’abdique pas quand on est français. On n’est pas triste quand on est français. On ne s’arrête pas à mi-chemin. On ne se contente pas d’un vin bâtard : on a bon goût, on veut ce qu’il y a de mieux. Et on l’obtient !

Alors oui, le combat continue. Et c’est avec joie qu’on y marche : haut les cœurs !

H. Lefort pour le Réveil des Moutons

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